On
appelle « vins de cépage » des vins issus d’un seul cépage.
La
législation européenne autorise aujourd’hui qu’on puisse y assembler jusqu’à
15% de vin d’un autre cépage.
Longtemps
limité à la catégorie des vins IGP, le vin de cépage peut-être aujourd’hui soit
un IGP, soit un vin sans IG (indication de provenance). Longtemps prohibé sur
les étiquettes de vins d’AOC, à l’exception de quelques-uns comme le
picpoul-de-pinet, le bourgogne aligoté, ou les différents vins d’Alsace, le
cépage a peu à peu été toléré, comme par exemple dans les AOC bourgogne
chardonnay ou Touraine sauvignon.
Aujourd’hui, l’approche du cépage est
tellement porteuse que certains vignerons revendiquent haut et fort leur
cépage, surtout lorsqu’il est très à la mode, comme c’est le cas du malbec dans
l’appellation cahors.
Parce
qu’il possède des arômes caractéristiques, le cépage est un point de repère facile
à assimiler, pour les consommateurs néophytes. Devant un choix déroutant, c’est
une valeur séduisante.
On
sait que le merlot est plus souple, le cabernet sauvignon plus tannique, la
syrah généreuse, le sauvignon vif, aux arômes de buis, et le chardonnay rond
aux arômes floraux…
C’est
juste un peu caricatural, car on oublie que l’origine du vin, autant que le sol
que le climat, marque le caractère du vin, presque autant que le cépage utilisé !
Source : Le vin pour tous – Edition DUNOD
– Myriam Huet
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